Montaigne par Stefan Zweig

Les Essais de Montaigne ont été l’une de ses dernières lectures de Stefan Zweig avant son suicide le 22 février 1942. Il a consacré à leur auteur (1533 – 1592) une remarquable biographie (Montaigne, PUF, collection Quadrige, 1982).

« Transhumances » s’est déjà fait l’écho de la biographie de Magellan par Stefan Zweig. On trouve dans la biographie de Montaigne la même volonté de situer le personnage dans son contexte historique et de cerner l’essence de sa personnalité. Continuer la lecture de « Montaigne par Stefan Zweig »

Vénus Beauté (Institut)

En hommage à la réalisatrice Tonie Marshall, décédée le 12 mars dernier, Arte TV a récemment diffusé « Vénus Beauté (Institut) », film qu’elle a réalisé en 1999.

« Vénus Beauté (Institut) » a reçu en 2000 de nombreux César : meilleur film, meilleure réalisation, meilleur scénario (Tonie Marshall), meilleur espoir féminin (Audrey Tautou). Continuer la lecture de « Vénus Beauté (Institut) »

Comment nous protéger des prochaines crises

Dans « Comment nous protéger des prochaines crises » (2018), Jacques Attali prévient de l’inéluctabilité d’une crise multiforme aux conséquences dramatiques, et propose des principes applicables aux individus, aux entreprises et aux nations.

Jacques Attali n’y va pas par quatre chemins. « Chacun sent bien que nous vivons comme un avant-guerre (…) et que procrastiner ne sera plus très longtemps possible. » Certes, des indicateurs sont au vert, tels que le pourcentage d’humains vivant sous le seuil de pauvreté ou l’allongement de la durée de la vie. Mais l’humanité vit à crédit et cela ne peut pas durer. Continuer la lecture de « Comment nous protéger des prochaines crises »

La Peste

La Peste, roman d’Albert Camus (1947), est un grand succès de librairie en France et en Italie par ces temps de pandémie de coronavirus.

La ville d’Oran, peuplée de deux cent mille habitants, rythmée alors par le clocher de la cathédrale et animée par les restaurants espagnols, assiste à un spectacle insolite : des milliers de rats viennent crever dans les maisons et dans les rues. Bientôt, un concierge meurt et, comme l’écrit Camus avec une ironie cruelle, « d’autres parmi nos concitoyens, qui n’étaient pas toujours concierges ni pauvres, durent suivre la route sur laquelle M. Michel s’était engagé le premier. » Il faut bien mettre un nom sur le phénomène : la peste. La ville toute entière est coupée du monde et mise en quarantaine. Continuer la lecture de « La Peste »