Voyages19 mai 20100Berlin Est Ouest

100517_trabant.1274207938.jpg

Bien que réunifiée depuis 20 ans et de nouveau capitale de l’Allemagne depuis 10 ans, Berlin reste marquée par la division de la guerre froide.

Le souvenir du mur de Berlin constitue aujourd’hui une attraction touristique prospère Au Check-Point Charlie (le troisième point de passage de l’ouest à l’est selon l’alphabet de l’Otan), on a reconstruit une guérite de contrôle avec ses sacs de sable. Des vendeurs proposent des casquettes ou des toques portant l’insigne du marteau et de la faucille, des cartes postales comportant un soi-disant fragment de mur et jusqu’à des masques à gaz.

Le musée de la DDR (RDA) présente un poste d’écoutes de la Stasi, façon « La vie des autres », mais distille aussi, dans la veine de « Good bye Lenin », la nostalgie des uniformes de pionniers, des Trabant et des produits simples sans conditionnement ni marketing. On trouve, sur les bords de la rivière Spree, un tronçon de mur de plusieurs centaines de mètres, décoré à fresque par des artistes réputés. Seuls manquent les rangées de barbelés, les projecteurs, les miradors et les « vopos » qui faisaient de ce lieu un endroit d’épouvante.

Au delà de l’attraction touristique, la différence entre l’Est et l’Ouest de Berlin est palpable. Des sommes d’argent considérables ont été investies à l’Est. On a construit des ambassades, des bureaux, le Sony Centre ou la gigantesque salle de spectacle O2. On a ravalé des centaines de milliers de façades. Il reste que l’avenue Unten den Linden à l’Est a un aspect monotone et austère, alors que Kurfürstendamm à l’Ouest présente un visage plus doux et varié.

Il faudra sans doute plus d’une génération pour que disparaisse le contraste Est – Ouest.

Photo « transhumances » : safari de « Trabant », les voitures populaires d’Allemagne de l’Est pendant la guerre froide, dans le Berlin commercial de 2010

Commenter cet article

Votre email ne sera pas publié.