Grande BretagneVoyages2 août 20100Birmingham

100801_birmingham.1280693385.JPG

La ville de Birmingham n’est pas la principale direction touristique de Grande Bretagne. Il y est pourtant agréable de s’y promener.

Largement détruite pendant la seconde guerre mondiale, Birmingham a choisi de se reconstruire à la manière de Los Angeles. Des autoroutes urbaines la traversent en tous sens. La voiture est reine, le métro et même le tramway sont inconnus. La ville est parsemée de centres commerciaux équipés de gigantesques parkings.

Peut-être pour compenser ce qu’il faut bien considérer comme une erreur historique, les habitants de Birmingham affectionnent les rues piétonnes coquettes et fleuries. Le soir, l’animation aux terrasses des pubs et des restaurants est impressionnante. Autour de Broad Street et sur les quais du canal, elle se prolonge jusqu’aux dernières heures de la nuit.

La cathédrale St Philippe a été construite en 1715. L’intérieur surprend par ses petites dimensions : il faut dire que la ville ne comptait alors que quelques dizaines milliers d’habitants. L’édifice est inondé de lumière. Au fond du chœur, une magnifique verrière du maître préraphaélite Edward Burne-Jones, étincelante de rouge et de bleu, a été réalisée au dix-neuvième siècle. Une galerie court le long de la nef, peut-être vestige d’un temps où hommes et femmes étaient séparés. Les temps ont changé : c’est une femme d’environ 40 ans qui célèbre la grand-messe, The Revd. Canon Janet Chapman. Pendant les annonces en fin de célébration, elle fait applaudir son vicaire dont la femme attend une naissance pour novembre. A la fin de la cérémonie, le clergé salue un par un les participants et un café est servi dans un bas-côté pour ceux qui le souhaitent.

Je retrouve les préraphaélites au Birmingham Museum and Art Gallery, où une salle leur est consacrée. Ce qui m’intéresse le plus, c’est la galerie industrielle, avec une magnifique collection de vitraux, de verres et de céramiques produits par les artistes de Birmingham dans l’enthousiasme de la révolution industrielle et jusqu’à aujourd’hui. L’architecture de la salle elle-même est remarquable, à base de structures métalliques et de verrières. La salle contigüe est le restaurant. Consommer une soupe de carottes à la coriandre dans cet environnement imprégné de culture et de beauté est un enchantement.

Photo « transhumances » : gas street, le long du canal de Wolverhampton.

Commenter cet article

Votre email ne sera pas publié.