Une ministre démissionne pour Gaza

Une ministre démissionne pour Gaza. Cela ne se passe pas en France, mais en Grande-Bretagne. Son nom : Sayeeda Warsi.

 Sayeeda Warsi était ministre (on dirait en France « secrétaire d’Etat ») auprès du secrétaire au Foreign Office (on dirait en France « ministre des Affaires Etrangères »). Elle était chargée en particulier des relations avec les Nations Unies, la Cour Criminelle internationale et les Droits Humains. Elle a démissionné le 5 août. Continuer la lecture de « Une ministre démissionne pour Gaza »

Le désastre libyen du droit d’ingérence

Il y a moins de trois ans, la dictature de Mouammar Kadhafi était abattue. Le chaos règne actuellement sur ce pays, en proie à la guerre civile. Le « droit d’ingérence », à l’origine de l’intervention étrangère, doit être sérieusement repensé.

 La situation en Libye est catastrophique : désintégration de l’Etat, guerre entre milices rivales, assassinat de personnalités de la société civile, effondrement de la production de pétrole entraînant la perte de milliards de dollars de revenus, exode massif de citoyens vers des pays voisins, en particulier la Tunisie… Continuer la lecture de « Le désastre libyen du droit d’ingérence »

Meursault, contre-enquête

Dans « Meursault, contre-enquête », Kamel Daoud donne la parole au frère de « l’Arabe » assassiné par Meursault dans « l’Etranger » de Camus.

 Kamel Daoud, écrivain algérien né en 1970, chroniqueur au Quotidien d’Oran, s’exprime ainsi au sujet de Camus : « son monde est propre, ciselé par la clarté matinale, précis, net, tracé à coups d’arômes et d’horizons. La seule ombre est celle des « Arabes », objets flous et incongrus, venus « d’autrefois », comme des fantômes avec, pour seule langue, un son de flûte ». Continuer la lecture de « Meursault, contre-enquête »

Villa Jasmin

Dans « Villa Jasmin » (Librairie Arthème Fayard, 2003), Serge Moati raconte la vie de son père, décédé à Tunis en 1957 alors qu’il avait onze ans.

 L’auteur de « Villa Jasmin », journaliste et réalisateur, ne s’appelle pas Serge Moati, mais Henry Haïm Moati. Serge était le prénom de son père. Pour le jeune Henry, un mythe d’une envergure écrasante, et aussi une cruelle absence. Le livre vibre de l’admiration du fils pour son père, et de la frustration de l’avoir perdu trop vite. Continuer la lecture de « Villa Jasmin »