Grande BretagneVoyages6 juin 20110Galles du Sud

Nous avions eu l’occasion l’an dernier de visiter le Pays du Galles du Nord. Nous profitons d’un long week-end pour découvrir la Péninsule de Pembroke, la pointe sud-ouest du Pays de Galles.

 Le temps est plutôt pluvieux, mais les précipitations nous épargneront lorsque nous randonnerons sur le sentier littoral.

 Notre hôtel est à Tenby, un bourg occupant un promontoire bordé à l’ouest et à l’est par deux plages de sable. Il est encore aujourd’hui entouré par des fortifications élevées au Moyen-âge. En raison de l’exigüité de l’emplacement intra muros, les immeubles sont de plusieurs étages. La plupart sont peints de couleurs vives, et le site n’est pas sans rappeler l’Italie et en particulier les Cinque Terre. Le petit port de pêche et de plaisance est à sec à marée basse, et la mer se retire sur plusieurs centaines de mètre. Au loin, la côte se dissipe dans une brume tout en nuances.

 Au sommet du village, dans l’enceinte de l’ancien château, le musée municipal présente des œuvres des peintres gallois Augustus John et de sa sœur Gwen John.

 A une cinquantaine de kilomètres au nord, nous rejoignons St Davids, qui fut au Moyen-âge un lieu de pèlerinage important et une base pour l’évangélisation de l’Irlande toute proche. Le plafond en bois de chêne est splendide. En ce dimanche matin, la cathédrale sent bon l’encens et est pleine des vibrations du grand orgue. C’est un lieu vivant, tout opposé au palais épiscopal voisin dont on visite les ruines.

 Le sentier côtier offre plus d’une centaine de kilomètres de randonnée. Nous commençons notre promenade par « White Sands », un « spot » de surf réputé. A mesure que nous nous éloignons de la plage, nous sommes gagnés par un sentiment d’austère beauté, entre les falaises de roches noires brisées et rongées par l’érosion et le maquis rendu modeste par la lutte incessante avec le vent du large.

 Photo « transhumances » : le sentier Côtier du Pembrokeshire.

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