Actualité26 janvier 20210La colline que nous gravissons

Lors de l’intronisation de Joe Biden comme président des États-Unis le 20 janvier, la jeune poétesse Amanda Gorman a dit un poème d’espoir : « the hill we climb », la colline que nous gravissons, en référence à la colline du Capitole à Washington.

Voici quelques extraits de ce long et beau poème, après les années de discorde de la présidence Trump.

When day comes, we ask ourselves, where can we find light in this never-ending shade?

The loss we carry. A sea we must wade.

We braved the belly of the beast.

We’ve learned that quiet isn’t always peace, and the norms and notions of what “just” is isn’t always justice.

And yet the dawn is ours before we knew it (…)

 

We close the divide because we know to put our future first, we must first put our differences aside.

We lay down our arms so we can reach out our arms to one another.

We seek harm to none and harmony for all.

Let the globe, if nothing else, say this is true.

That even as we grieved, we grew.

That even as we hurt, we hoped.

That even as we tired, we tried.

That we’ll forever be tied together, victorious.

Not because we will never again know defeat, but because we will never again sow division.

 

 

Quand vient le jour, nous nous demandons où trouver de la lumière dans cette obscurité sans fin ?

La perte que nous portons. Une mer à traverser.

Nous avons bravé le ventre de la bête.

Nous avons appris que le calme n’est pas toujours la paix, et que ce qu’on appelle « juste » n’est pas toujours la justice.

Et pourtant, l’aube était à nous avant que nous le sachions.

 

Nous en finissons avec la division parce que nous savons que pour donner la première place à notre avenir, nous devons d’abord mettre de côté nos différences.

Nous baissons nos bras pour les tendre les uns aux autres.

Nous ne voulons de mal à personne et nous cherchons l’harmonie pour tous.

Que le monde, à défaut d’autre chose, dise que c’est vrai.

Que même lorsque nous pleurions, nous avons grandi.

Que même quand nous avions mal, nous espérions.

Que même quand nous nous fatiguions, nous essayions.

Que nous serons à jamais liés les uns aux autres, victorieux.

Non pas parce que nous ne connaîtrons jamais plus la défaite, mais parce que nous ne sèmerons jamais plus la division.

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