Actualité31 janvier 20110Révolution Arabe

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« Un mur s’écroule sur l’autre rive de la Méditerranée. Une muraille invisible mais omniprésente qui a constitué pendant des décennies le principal ressort de régimes à la légitimité chancelante. Ce mur est celui de la peur. » (Editorial du Monde, 30 janvier 2011)

« J’ai raté ma chance de  révolter lorsque j’étais un homme jeune, dit le Dr Gihad El Nahary, 52 ans, professeur à l’Université du Caire. Je ne vais pas faire la même erreur maintenant » (Peter Beaumont et Jack Shenker, The Guardian, 29 janvier 2011).

« Le nombre grandissait. Chaque balcon était plein de gens : des femmes souriaient, saluant de la main, berçant leurs bébés au son de « Pain ! Liberté ! Justice sociale ! » Des vieilles femmes criaient « que Dieu vous donne la victoire »(…) Il y a longtemps, mon fils alors jeune observa un jeune homme se précipiter pour aider un homme âgé qui avait laissé tomber un sac au milieu de la rue ; il avait dit « ce qu’il y a en Egypte, c’est que chacun est très individualiste, mais fait aussi part d’un grand projet coopératif. » Aujourd’hui, nous sommes en train de faire ce que nous faisons le mieux, et ce que le régime a essayé de détruire ; nous nous sommes mis tous ensemble, comme individus, dans un grand effort coopératif pour récupérer notre pays. » (Ahdaf Soueif, The Guardian, 29 janvier 2011)

Photo de The Guardian

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