Naviguer sur une mer d’incertitudes

Avec la pandémie de Covid-19, nous sommes entrés dans une époque de grandes incertitudes. Le risque est de se trouver tétanisé par l’anxiété. Il nous faut apprendre à naviguer sur une mer d’incertitudes, comme le propose Edgar Morin.

La crise du Coronavirus nous plonge, à l’échelle planétaire, dans une situation sans précédent. L’avenir est devenu imprévisible : quand l’épidémie sera-t-elle maîtrisée ? Ne risque-t-elle pas de revenir ? Comment gérer l’explosion de la dette des États, alors même qu’en France par exemple elle atteint déjà une année de production nationale ? Qu’en est-il de mon emploi, de mon revenu, de ma santé, de l’avenir de mes enfants ? Continuer la lecture de « Naviguer sur une mer d’incertitudes »

Montaigne par Stefan Zweig

Les Essais de Montaigne ont été l’une de ses dernières lectures de Stefan Zweig avant son suicide le 22 février 1942. Il a consacré à leur auteur (1533 – 1592) une remarquable biographie (Montaigne, PUF, collection Quadrige, 1982).

« Transhumances » s’est déjà fait l’écho de la biographie de Magellan par Stefan Zweig. On trouve dans la biographie de Montaigne la même volonté de situer le personnage dans son contexte historique et de cerner l’essence de sa personnalité. Continuer la lecture de « Montaigne par Stefan Zweig »

Jojo Rabbit

« Jojo Rabbit », film du réalisateur néo-zélandais Taika Waititi, est une comédie onirique et burlesque sur les totalitarismes, à commencer par celui du régime de Hitler. Waititi a obtenu l’Oscar du meilleur scénario adapté.

Jo Betzler (Roman Griffin Davi, remarquable) est un garçon de 10 ans embrigadé dans les jeunesses hitlériennes. Il est dévoré du désir de donner sa vie pour son pays et son Führer. Il n’hésiterait pas à dénoncer une vermine juive s’il venait à en rencontrer. Il tuerait, s’il en recevait l’ordre. Sauf que, commandé de tordre le cou à un lapin, il se dégonfle : le surnom de Jojo Rabbit l’accompagnera désormais. Continuer la lecture de « Jojo Rabbit »

Gloria Mundi

Dans Gloria Mundi, son dernier film, Robert Guédiguian fait pénétrer le spectateur dans le monde des gens rongés par la précarité.

La première séquence du film est glorieuse : à Marseille, Mathilda (Anaïs Demoustier) donne naissance à une petite Gloria. Toute la famille se réjouit : son mari Nicolas (Robinson Stévenin), sa maman Sylvie (Ariane Ascaride), son beau-père Richard (Daniel Darroussin), et aussi sa demi-sœur Aurore (Lola Naymark) et son mari Bruno (Grégoire Leprince-Ringuet). Continuer la lecture de « Gloria Mundi »