Ma révolution

 Culture Box (France 4) a récemment diffusé « Ma révolution », premier long-métrage de Ramzi Ben Sliman (2016). Il met en scène un adolescent que la révolution du jasmin en Tunisie, en décembre 2010 et janvier 2011, confronte à son identité, à un premier amour, à ses parents.

 Marwann (Samuel Vincent) est un adolescent heureux, aimé par ses parents médecin et enseignante, bien intégré au lycée, entouré d’une bande de copains dans son quartier de Barbès-Pigalle. Il vit cependant une frustration. Il ne parvient pas à attirer l’attention de Sygrid (Anamaria Vartolomei), une camarade de classe dont il tombe peu à peu amoureux. Continuer la lecture de « Ma révolution »

À Zarzis, le jardin d’Afrique

À Zarzis, dans le sud-est de la Tunisie, l’artiste algérien Rachid Koraïchi a financé et réalisé un cimetière pour inhumer dignement les migrants dont le corps s’est échoué sur la côte. Il lui a donné le nom de « Jardin d’Afrique ».

Ce cimetière couvre plus de 2 500 m² et abrite 600 tombes, dont 200 sont déjà occupées. La plupart des personnes enterrées ici sont identifiées par le lieu de la découverte de leur corps, et des objets retrouvés sur telles : « Femme robe noire, plage Hachani », « Homme tricot noir, plage Hôtel des 4 Saisons ». Continuer la lecture de « À Zarzis, le jardin d’Afrique »

2015

141227_Voeux

Sur une falaise du Cap Bon en Tunisie, deux motocyclettes, l’une jaune l’autre rouge, semblent se livrer à un dialogue amoureux. Il y est question d’ici et d’ailleurs : une île rêvée pour laquelle on brûle de désir ; la vie au jour le jour sur l’âpre terre que l’on aime.

 Sur une falaise du Cap Bon en Tunisie, deux motocyclettes amoureuses ressentent intensément le goût du présent et le vertige du futur.

 « Transhumances » souhaite à ses lecteurs une savoureuse et vertigineuse année 2015 !

Villa Jasmin

Dans « Villa Jasmin » (Librairie Arthème Fayard, 2003), Serge Moati raconte la vie de son père, décédé à Tunis en 1957 alors qu’il avait onze ans.

 L’auteur de « Villa Jasmin », journaliste et réalisateur, ne s’appelle pas Serge Moati, mais Henry Haïm Moati. Serge était le prénom de son père. Pour le jeune Henry, un mythe d’une envergure écrasante, et aussi une cruelle absence. Le livre vibre de l’admiration du fils pour son père, et de la frustration de l’avoir perdu trop vite. Continuer la lecture de « Villa Jasmin »